▬ ft. Jolyne Kujo

J'ai de longs cheveux ondulés bicolores, c'est à dire à la fois d'un vert légèrement jaune et à la fois noirs avec quelques reflets bleus ou verts le tout dépendant de l'éclairage. Je les attache souvent en tresse, mais je laisse mes mèches vertes du devant libres. Je m'arrange aussi pour me faire deux chignons entourés eux-mêmes de tresses, que je n'enlève quasiment jamais, à part pour me laver, parce que c'est un enfer à faire, mais j'aime bien ce style.

Je possède des formes plutôt fortes. Les traits de mon visages sont plutôt appuyés, mes yeux étant du même vert que mes cheveux. Ma peau est plutôt bronzée, bien que je n'aime pas m'exposer au soleil et que je ne sors pas souvent dehors. Je suis d'une taille normale pour une gamine de mon âge (et puis de toute façon je ne vais sûrement pas grandir), culminant vers les 1 mètre 74.

Je tiens ça de mon père, apparemment.

Apparemment, je m'habillerais bizarrement. Je ne trouve pas. Je m'habille comme je veux. C'est à peu près la même remarque que l'on fait aussi à mon tatouages. J'en ai un sur le bras, un souvenir, et une tache de naissance en forme d'étoile sur l'omoplate gauche.
On dit de moi que je suis directe, franche, trop franche, même. Il est vrai que je ne suis pas du genre à mentir pour le plaisir du mensonge. Je ne le fais que quand j'estime que cela m'arrange. On dit de moi que je suis excentrique, étrange, aussi. Que je me comporte bizarrement avec les autres. Cela a l'air de déranger que je sorte un peu de la normalité, mais, honnêtement, je m'en fous. Je suis moi-même, et, de mon point de vue, je me comporte bizarrement. Il n'y a pas de personnes « étranges » pour moi. Juste des gens avec des caractères et des façons de vivre différentes.

Je suis paresseuse. Je ne fais des choses que quand cela m'arrange. J'ai souvent la flemme de faire quelque chose de tout simple au détriment d'un truc bien plus compliqué, et je déteste évidemment me forcer, le résultat en est souvent mauvais. Pourtant, je hais m'ennuyer, alors que je ne fais que cela. Néanmoins, j'ai beaucoup de passe-temps divers et variés, tels que la natation, le basket ou la boxe du côté des sports, mais aussi le dessin (mais j'exècre la peinture) ou tout ce qui touche de près ou de loin à l'informatique.

Je m'exprime mal, je suis rude, sèche, voire à quelques occasions, violente. J'essaie cependant de surveiller mon langage : je suppose que cela ne plaira pas à une personne que je viens de rencontrer si je parle comme si je l'insultais h24. Je hais recevoir des ordres, d'ailleurs.

J'exprime facilement mes sentiments aux autres mais je sais très bien les cacher et même jouer avec quand le besoin en est. Je suis ouverte, et très sociable. J'aime énormément la compagnie humaine, et j'en ai franchement besoin. Je hais rester seule dans des endroits qui ne me sont pas familiers, ou qui sont trop grands. Je suis hyperactive, aussi. Je ne tiens pas en place. Il faut forcément que je fasse quelque chose, que j'occupe mes mains, ce qui m'a amenée à avoir pleins de méchants tics, comme par exemple de tortiller ses cheveux.

Bien que, comme évoqué précédemment, j'aime la compagnie, je m'attache difficilement aux personnes. Cependant, pour ceux à qui j'ai accordé ma confiance et mon affection, je serais prête à faire tout et n'importe quoi, pour le meilleur et pour le pire.

Je suis têtue, aussi. Je suis constamment habitée par une détermination farouche, et je déteste que l'on me marche sur les pieds, et qu'on m'empêche de faire ce que je veux. Bien que je joue à tout et à n'importe quoi, je déteste perdre. Je ne suis cependant pas un grande tricheuse.

Depuis que je suis née, on a toujours dit de moi que j'étais "intelligente". Disons que j'ai l'intelligence d'un (très) bon surdoué en temps normal, bien que je me ne comporte pas comme. Seulement, en cas d’extrême concentration, je peux quintupler mon intelligence, c'est assez fou. Plus je grandis (pour ne pas dire vieillir), plus elle augmente. J'ignore pourquoi j'ai ce "pouvoir", mais il m'est bien utile. Cependant, je ne m'intéresse pas spécialement à ce qui pourrait me passionner, la science. Disons que je sais pas mal de choses et que j'aime beaucoup cela, mais j'attends mes cours pour me renseigner, ayant flemme d'aller voir par moi-même.
Irene CromwellThose who hate themselves, cannot love or trust others.

Âge : 16 ansMétier/études/options : Spades, Informatique & Arts VisuelsNationalité/origines : AméricaineSituation conjugale : CélibataireSituation familiale : Famille divorcée, a un beau-père et un beau-frèrePouvoirs : faire léviter tout et n'importe quoi, avoir une très grande force physique

Irene Cromwell, née un 26 juin à Las Vegas, États-Unis.

Mes premières années se passèrent sans encombre, malgré les absences répétées de mon père, scientifique. On se rendit vite compte de mon intelligence. Cependant, mes parents ne voulurent pas d'une école spécialisée. Mon paternel en avait fait une, et cela s'était très mal passé, et ils n'avaient pas assez d'argent pour espérer m'en payer une. On me plaça donc dans une école normale. Je sautai facilement quelques classes, mais mes parents me retenaient d'en sauter plus de deux, ayant peur que je perde le fil au bout d'un moment, et surtout que je sois trop mise à l'écart par les autres élèves.

J'étais seule dans mon coin la plupart du temps. J'étais sérieuse et appliquée dans tout ce que j’entreprenais, et avais un comportement d'élève modèle qui ne se faisait pas distraire par ce qui l'entourait, toujours à fond dans son travail. Mes parents étaient très fiers de moi, et j'aimais les voir comme cela. Je bossais pour eux, bien que je commençai à prendre mes distances avec mon paternel qui venait de moins en moins me voir. Il était d'un caractère froid et inexpressif, je ne savais pas s'il m'aimait vraiment en tant que père. Je me rapprochais donc petit à petit de ma mère, qui était toujours là pour moi, et qui me gâtait. Elle, je savais qu'elle m'aimait.

En parlant de mon vieux, cela faisait un bon moment que je ne l'avais pas vu lorsqu'un soir, suite à une trop violente dispute et à des désaccords bien trop nombreux, mes parents décidèrent de divorcer, « pour mon bien ». J'avais sept ans. Ma garde revenait définitivement à ma mère, et mon père disparut de la circulation. Ce divorce signa d'ailleurs la fin prématurée de mon enfance.

Deux années plus tard, ma mère se remaria avec un autre homme, de cinq ans plus vieux que mon géniteur. Je fis alors connaissance avec mon beau-frère de quatre ans plus âgé que moi, qui malheureusement était muet. Les premiers temps, je n'appréciais guère ma belle-famille, mais me liai rapidement avec lui, et développai grâce à lui un intérêt croissant pour l'informatique. C'est d'ailleurs lui qui m'a apprise toutes les bases en la matière, et je progressais rapidement. Une relation fraternelle naissait entre nous. C'était à la fois mon frère et mon ami, mon premier ami que j'eus. Je n'étais plus seule. J'étais plus rêveuse, mais plus épanouie. Je travaillai toujours aussi bien au collège. Mais à cause d'un problème de santé de sa part, il se retrouva à l'hôpital. Mes parents n'avaient toujours pas les sous pour le faire sortir de là. Je ne le voyais plus, ni lui, ni mon paternel.
Encore une fois de plus seule.

Ma mère venait de devenir professeure d'Histoire-Géographie à un lycée du secteur à mes onze ans. Elle s'absentait de plus en plus régulièrement, nous n'étions plus aussi proches l'une de l'autre, mais je l'aimais quand même. Son mari ? Je ne lui parlai presque jamais. J'avais une relation très froide avec lui, mais néanmoins, je l'appréciais plus que mon géniteur qui jouait constamment à l'homme invisible. Il était gardien de nuit dans un musée, d'ailleurs. On vivait comme on pouvait. Je n'avais pas l'âge pour les aider à arrondir leurs fins de mois, ce que je trouvais dommage. Mais je m'étais remise plus sérieusement dans mes études, et avais de grands projets d'avenir. Je m'inscris à plein de clubs, et pris plein d'options, le tout pour occuper au maximum mon emploi du temps.

Pour ne pas réaliser que j'étais seule.

C'est à ce moment-là que mes pouvoirs firent irruption dans ma vie, du haut de mes onze ans et demi. C'était un soir, en boxe. Sans m'en rendre compte, je mis toute ma force dans un de mes coups de poing, et fis voltiger mon adversaire à l'autre bout de ma salle. Évidemment, je me suis faite renvoyer du club avant de m'être faite passer un savon par ma mère. Pour ce qui est de mon pouvoir de lévitation, c'est en faisant par hasard tomber des livres à la bibliothèque de mon collège. Heureusement, il n'y avait personne. Enfin, pour ma concentration quintuplant mon intelligence, c'est en bossant un jour en cours que je m'en suis rendue compte. Ces pouvoirs, je les ai toujours cachés à ma famille. Pour une obscure raison, je ne voulais pas qu'ils le sachent. Je ne voulais pas qu'on pose de question, que l'on s'attarde sur moi. Je ne voulais pas perturber mon quotidien. Alors j'ai appris à les dompter, à les améliorer toute seule. Je n'avais besoin de personne.

A douze ans, je rentrai au lycée. Encore une école banale. Tout le monde me regardait de travers. J'étais trop intelligente pour eux et encore, je m'étais retenue. J'étais encore seule. Je suffoquais. Et puis un mec vint à ma rencontre. Il sympathisa très vite avec moi, et me laissa une chance de me « libérer ». J'abandonnai mes clubs, et mes options pour le suivre. Je commençai à sécher les cours -je m'arrangeais pour que mes vieux ne le sachent pas. Je voulais être libre. Je fréquentai un groupe de bikers. Je faisais plus âgée que mon véritable âge, cela passait nickel. On faisait les cons, ensemble. On cassait des trucs. Ils fumaient ; je ne fumais pas, j'avais assez de recul pour me dire que ce n'était pas la meilleure idée au monde. Je leur ai fait confiance. Ils étaient mes amis. J'oubliai le monde d'où je venais. Je m'échappais. Je tombai amoureuse. Je tombai amoureuse de celui qui m'avait libérée. Il s'appelait Bill. Nous sortîmes ensemble. Il était comme un sauveur, un dieu pour moi ; pour lui, j'étais sa déesse. Je vivais une idylle.

Ils m'avaient libérée. Je commençai à avoir ma propre façon de penser, de me comporter, d'être. Je devenais moi-même. J'avais mon propre caractère : adieu, la gamine sans personnalité qui ne faisait que bosser dans la vie ! Mais au fur et à mesure que le temps passait, je me rendais compte que cette vie avec mon groupe ne me convenait pas. J'étais une délinquante. Puis je me rendis compte d'une chose.
Je faisais tout cela pour qu'on fasse attention à moi.
Que ma mère, ma famille, ma belle-famille me remarquent. Pour que mon père m'aime et revienne, surtout.

Je n'étais pas si heureuse que ça ; au contraire, j'étais seule. Bill, je ne l'aimais pas tant que cela, au final. Je l'aimais juste car il m'a fait prendre conscience de beaucoup de choses, dont ça. Je n'avais pas besoin d'appartenir à ce groupe, être un de leurs membres. Me mettre dans une case. Je voulais être moi-même.
Je suis devenue moi.
Au bout de quatre mois de relation, je mis fin à notre couple. Le lendemain, mon groupe se fit arrêter, moi incluse. La police avait enfin mis la main sur une bande de casseurs qui sévissait à Las Vegas ; ils furent tous emprisonnés pour huit mois.

Mon beau-père paya la caution, et je pus rentrer chez moi. Évidemment, j'eus droit à des réprimandes et à une interdiction de sortir de chez moi toute seule pendant cinq mois. Je recommençai à travailler, mais moins sérieusement qu'avant. Je m'intéressai au cas de mon beau-père. En effet, j'avais, depuis plusieurs temps, de furieux soupçons à son propos. Je le trouvais bien trop silencieux à propos de son travail. Je n'ai jamais vu sa tenue de gardien, d'ailleurs, et encore moins un reçu de salaire. Comment a-t-il trouvé tout l'argent pour payer ma caution qui coûtait bien plus cher que l'opération de mon beau-frère ?

Je commençai donc à enquêter sur son cas ; je me rendis vite compte que mon beau-père n'était pas un pauvre gardien dans un musée. C'était le manager d'un grand casino illégal de la ville. Il avait plus d'argent que nécessaire, mais ne l'utilisait pas pour soigner mon beau-frère, car lui, savait la vérité bien avant que je m'en rende compte. Et pour éviter qu'il révèle la vérité aux autorités, mon beau-père l'avait envoyé à l'hôpital. Ce dernier avait épousé ma mère pour ne pas éveiller les soupçons, avoir une apparence de « famille normale », et était violent avec elle. Salopard. Une flamme de vengeance s'alluma dans mon esprit. Je pouvais facilement couler son casino, tout mettre à découvert. Et sauver mon beau-frère et ma mère. Montrer à mon lâche de père que je protège ma famille, moi.

Je me mis à parier. Après la fin de mon interdiction de sortie, chaque fois que je rentrais de cours, jusqu'à point d'heure, j'étais à ce casino, même les week-end, quand je pouvais. Je jouais à tout, utilisais mon intelligence et mes pouvoirs pour le ruiner, le mettre à sec. Je me déguisai en une autre personne: c'est de là que sort mon look actuel, d'ailleurs. Mon beau-père ne me reconnaissait pas, par chance. Ou peut-être parce qu'il était trop débile de penser que sa belle-fille surdouée ne commencerait pas un jour à fouiller dans ses affaires tôt ou tard.

Je menai une double vie.
Le jour, j'étais l'étudiante la plus brillante de mon lycée, et je commençai peu à peu à devenir populaire auprès des autres gens. La nuit, j'étais joueuse dans un casino illégal de Las Vegas. La frontière entre la nuit et le jour se faisait de plus en plus mince ; je dormais de moins en moins longtemps et abusais secrètement de somnifères.

Une nuit, lors d'une de mes parties de poker, un mec de ma classe, fils de flic, entra dans le casino et se dirigea vers ma table, et me reconnut. Surpris, il gueula mon identité à travers toute la salle. Mon beau-père, qui était près de nous, entendit. Il voulut me sortir du casino. Je le menai en bateau afin de lui faire avouer tout ce qu'il avait fait. Mon camarade de classe appela la police. Mon beau-père violent comme il était, commença à en venir aux poings, mais je ripostai, avant de tenter de m'enfuir.

Par coïncidence, je croisai près du casino mon paternel. Il possédait le même pouvoir de grande force que moi. Il menait lui aussi une enquête sur le manager du casino depuis quelques années (depuis qu'il était devenu mon beau-père), et s'est permis de le coincer ce jour-là, mon camarade de classe étant son allié. C'est donc lui qui avait monté le coup.

Mon beau-père, et tout le personnel du casino se firent arrêter et emprisonner. Je n'eus rien, car j'avais mon camarade de classe et l'ensemble du casino en tant que témoins oculaires qui étaient de mon côté, et ma mère qui plaida en ma faveur. Elle n'eut rien, au contraire, mais on lui retira néanmoins ma garde. Je payai l'opération pour sortir mon beau-frère de l'hôpital. C'était maintenant mon père qui devait se charger de moi, il devait prendre ses responsabilités. A cause de son travail et de sa volonté de vouloir me corriger sur l'utilisation de mes capacités, m'envoya à White Roses Academy, en attendant de pouvoir s'occuper pleinement de moi.

Et derrière l'écran...

Pseudonyme : Yukyonna
Âge : 16
Commentaire : Wesh