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Little Aoi.
Aoi Ono
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Aoi Ono

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Points de rp' :

54

Date d'inscription :

24/06/2016

Age :

24

Pseudonyme :

Yukionna & Eerie Ange's

Avatar :

Kuroko Tetsuya de Kuroko no Basuke
MessageSujet: Little Aoi.   Little Aoi. EmptyVen 24 Juin - 15:17

Présentation
Aoi Ono

Le personnage

Je m'appelle Aoi Ono et j'ai 16 ans. Je suis né le 31 janvier 2191. Je souhaite appartenir au groupe des Élèves. J'habite dans le Quartier Est. Je possède des pouvoirs physiques ; je peux devenir invisible & me déplacer très rapidement sur de courtes distances (quelques mètres) & changer la vitesse des objets en déplacement que je touche. Les options que j'ai choisies sont Russe & Informatique. Ma petite tête est celle de Tetsuya Kuroko de Kuroko no Basket.

Derrière l'écran

Coucou ♥ On s'appelle Yukionna et Ange's, on a quinze ans, on fait du rp' depuis quatre et six ans et on est les fondas ♥

Physique

Aoi n'est pas très grand ni très musclé ; il mesure un mètre soixante-huit et est plutôt fin, du genre à pouvoir se faufiler partout.
Il a des cheveux bleus assez courts et de grands yeux du même bleu.

Caractère

Je suis quelqu'un qui a de grosses facilités d'un point de vue scolaire. En français courant, je suis "intelligent", quoi. Je ne bosse pas des masses, du coup ; je ne suis pas d'une curiosité qui me pousse à faire des devoirs supplémentaires. Je me contente de faire le travail demandé. C'est déjà pas mal ; si tous les élèves faisaient leurs devoirs, même mal, les profs seraient déjà plus heureux.
Physiquement aussi, je suis "naturellement avantagé". Même si je ne suis pas très musclé avec une silhouette impressionnante, j'ai une très bonne endurance, je suis rapide, et caetera. Malgré ça, je ne suis pas particulièrement fan de sport. Si j'en fais en-dehors des cours, c'est uniquement parce que mon grand frère, Koniro, y tient. Mais j'aime quand même bien le basket. Suffisamment pour avoir essayé d'obtenir de faire du basket et pas n'importe quoi d'autre. Le basket était le "moins pire", comme certains disent.
Bref, globalement, je suis un sale flemmard qui ne fait la majorité des choses qu'il fait que parce qu'il le doit, et qui dort en cours, par-dessus le marché.
Je suis loin d'être quelqu'un qui irait chercher les ennuis. Pour la simple et bonne raison que la majorité des ennuis mènent à des bastons et que je suis loin d'être physiquement avantagé dans ce genre de choses.
On me qualifie souvent de lunatique. J'aime bien ce mot, "lunatique". D'un côté, il y a son sens, qui présente mes faciles sautes d'humeur, et de l'autre, il y a son étymologie. Il vient, à la base, du mot latin "luna". La Lune. J'aime beaucoup la Lune, je pense. Ganymède avait des lunes, elle aussi, mais rien qui ressemblait à cette boule blanche dans la voûte céleste de la Terre.
J'ai toujours aimé regarder les étoiles. J'ai toujours aimé cette idée que je n'étais qu'un infime grain de poussière dans l'histoire de l'Univers. Un infime grain de poussière dans l'immensité noire de l'espace. Un infime grain de poussière parfaitement unique. Peut-être l'infime grain de poussière qui pourrait changer le monde un jour. Et peut-être pas. Peut-être juste un infime grain de poussière qui se contenterait d'avoir une vie normale, comme toutes les autres. Mais une vie normale ne serait-elle pas quelque chose de vraiment plaisant à obtenir ?
Lunatique et dans la lune, aussi. Je suis souvent perdu dans mes pensées, "déconnecté du monde réel". Ça a tendance à énerver les gens ; j'ai des difficultés à rester attentif à ce qu'on me dit et les autres, dès qu'on arrête de les écouter, ils s'énervent.
Je ne fais pas souvent le premier pas. J'attends généralement qu'on vienne vers moi. J'ai beau avoir l'air froid et réservé avec le peu que je parle et ma quantité pas très élevée d'amis, je suis quelqu'un de très ouvert qui accueille les autres à bras ouverts.
Je ne suis pas très doué pour parler, à la base. C'est pour ça que, quand j'étais gosse, je m'enfermais dans un quasi-mutisme et me contentais d'écouter, en faisant de mon mieux pour rester concentré sur eux tout du long. J'essayais de trouver des mots de réconfort quand il y en avait besoin. Et ça nous suffisait, à moi et aux gens que j'écoutais - mes amis.
Kaoru et Itsuki m'ont beaucoup aidé sur ce point-là. Ils savent comment les gens pensent, ce qu'ils veulent entendre, comment on doit réagir pour être vu d'une certaine manière. Ils m'ont appris à lire les autres, comprendre leurs émotions les plus secrètes en quelques regards. Mais je ne me sers pas de ce "talent" pour manipuler les autres et je suis loin de leur cracher à la figure parce qu'ils se comportent "comme les autres". Être "normal" n'était pas une mauvaise chose, en soi. Et puis, ça me permettait de plus facilement trouver les bons mots.
Avec ma "famille", c'est un peu différent. Je ne me gêne pas pour ouvrir la bouche, en choisissant mal mes mots. Ils ne m'en veulent pas pour des phrases mal dites, des propos un peu déplacés.
Bref, je ne suis pas un exemple d'égoïsme, sans réussir à être d'un altruisme exemplaire. Quelqu'un qui fait de son mieux, quoi.

Histoire

Je m'appelle Aoi.
Je suis originaire de la planète Ganymède, une colonie humaine comme les autres, où chaque journée se passait comme la précédente sans que rien ne vienne troubler le calme qui y régnait.
Enfin, ça, c'était avant que la guerre n'éclate.
La Grande Guerre de Ganymède, comme on l'appelle. Une guerre d'une violence extrême, qui prit la vie de tellement d'Humains qu'on est loin d'avoir recensé toutes ses victimes.
Mes parents, des agents de police, faisaient partie de ces victimes.
J'ai très peu de souvenirs de cette période, pour être honnête. Mon grand frère, Koniro, m'a emmené loin de Ganymède quand j'avais quatre ans, peu après la mort de nos parents.
Presque tout ce que je sais sur ma planète natale et sur mes parents, c'est Koniro qui me les a racontés. Je ne me souviens pas du visage de ma mère ou de la voix de mon père. Je ne me souviens pas de leurs sourires, je ne me souviens pas des histoires qu'ils m'auraient racontés. Je ne me souviens pas des paysages magnifiques, des ciels d'un bleu nuit dont Koniro me parlait.
Je me souvenais juste du sang, des cris, du feu. De l'horreur.
C'est donc à quatre ans que je suis arrivé sur Terre. Une planète sans guerre mais d'une horreur similaire. Pollution et surpopulation était ses principaux fléaux.
C'est là que je vis depuis douze ans.
Koniro et moi avons passé deux ans à vivre dans les rues, volant aux étalages et aux filles qui tombaient pour mon frère. Des choses loin d'être moralement optimales, mais nous survivions. L'honnêteté était secondaire.
Le problème fut que, rapidement, ce ne fut plus assez pour survivre.
Du haut de mes six ans et de ma constitution plutôt fragile, je ne pouvais plus vivre correctement avec mon alimentation et les conditions de vie de la rue. Quand Koniro me confia finalement à un orphelinat, je n'avais que la peau sur les os, je couvais plusieurs maladies et je serais probablement mort de froid avant toute chose.
Ma situation n'avait pas non plus été aidée par le chiot que j'avais trouvé, abandonné dans la rue, un mois ou deux avant que mon frère ne considère qu'il ne pouvait plus s'occuper de moi correctement. Une bouche de plus à nourrir. Koniro avait râlé quand je l'avais ramené, répétant que nous n'avions pas de quoi le nourrir. Mais malgré tout, il ne m'a jamais forcé à l'abandonner. Il comprenait mon attachement pour cette pauvre bête.
Bref, après deux ans dans la rue, Koniro me laissa à un orphelinat et alla faire des études dans un internat gratuit, quelque chose qui sentait le coup fumeux de très loin mais qui était tout ce qu'il pouvait se permettre.
Quelques mois passèrent. L'orphelinat que mon frère avait trouvé était un endroit sympathique et accueillant, pas très riche mais qui arrivait quand même à nourrir, vêtir et loger un nombre raisonnable d'orphelins. Je m'étais fait quelques amis, j'allais à l'école primaire locale, où, malgré quelques tyrans, je me sentais bien.
Puis j'entendis des nouvelles d'Academy of Dead Roses. Un nom que je mis un moment à replacer. L'école de Koniro.
Un coup fumeux, oui. Une tentative de destruction des Terriens en utilisant les élèves comme armée. Une horreur.
Je fus incroyablement soulagé quand les procès des organisateurs du projet commencèrent. Peu de temps après, Koniro revint me chercher.
J'eus du mal à accepter de me séparer des amis que je m'étais faits. Mais Koniro ne me laissa pas vraiment le choix. Il me ramena en Suisse, près d'Academy of Dead Roses, et m'inscrit à l'école primaire la plus proche alors que lui aidait à la construction d'un village autour d'Academy, à la destruction de celle-ci et construction d'un autre établissement à la place.
Pendant cette période, une distance se creusa entre nous. J'avais toujours du mal à digérer le fait qu'il m'avait enlevé à mes amis.
A la place, je commençai à faire connaissance avec les amis qu'il s'était faits. Koniro étant quelqu'un de très solitaire à la base, j'étais curieux de connaître les amis qu'il s'était faits. Kaoru et Llywen, Itsuki et Tsukiko. Des personnages assez atypiques auxquels je m'attachai rapidement.
Puis Ryouta naquit.
Ryouta était le fils d'Itsuki et de Tsukiko. A peine il était né je savais qu'il était le petit frère que je n'avais jamais eu. A peine l'avais-je vu je savais qu'il serait la personne la plus importante pour moi, pour toujours. A peine l'avais-je vu je savais que je serais prêt à mourir pour lui s'il le fallait.
A sept ans et demi, c'est stupide de décider ce genre de chose. Mais je savais, viscéralement, que ce n'était que la vérité. Même si quelqu'un d'autre arrivait et devenait quelqu'un d'une importance incroyable pour moi, elle ne serait qu'un cheveu devant Ryouta.
C'est Ryouta qui m'a poussé à pardonner Koniro. Enfin, Ryouta n'a rien fait consciemment, il était encore un nourrisson. Mais je savais que, si mon frère ne m'avait pas arraché à mes amis, je n'aurais pas pu rencontrer Ryouta. Bref, malgré tout, je ne pouvais plus décemment lui en vouloir.
Ma vie s'encra peu à peu dans un quotidien régulier et quelque peu rassurant, malgré les traitements manquant parfois de sympathie que je recevais. Academy of Dead Roses n'était pas un nom qui rappelait de bonnes choses dans la région et les enfants avaient tendance à ne pas vraiment faire la différence entre les victimes et les responsables. Et puis, des victimes indirectes qui vivraient là-bas ? C'était un peu particulier et plutôt incompréhensible pour eux.
Mais les personnes qui me traitaient ouvertement mal étaient très rares. Un ou deux individus, en général, et de manière irrégulière. La majorité ne savait pas trop comment réagir avec moi. Ils n'étaient pas convaincus de mon innocence dans l'affaire Academy mais ne croyaient pas suffisamment que j'étais coupable pour essayer de me blesser. Et puis, il y en avait bien des qui comprenaient. Et parmi ceux-là, j'avais quelques amis.
L'histoire de ma vie, mine de rien. Ceux qui me blessaient, ceux qui avaient des doutes sur la bonne chose à faire et qui, du coup, ne faisaient rien, et quelques amis, qui suffisaient à effacer tous les problèmes à côté.
La construction de White Roses Academy, que j'ai rapidement évoquée auparavant, fut achevée l'année de mes quinze ans. L'année suivante consista en une chasse aux professeurs pour trouver des personnes suffisamment fortes psychologiquement pour enseigner dans un établissement au passé aussi sombre.
J'ai maintenant seize ans et demi.
L'ouverture officielle de l'Académie se fera en septembre prochain, même si des élèves arriveront pendant l'été.
J'y serai élève.


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Little Aoi.
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